Rien n’est à attendre du macronisme empli de vide prétentieux. Le président gadget ne proposera jamais que des riens bavards: Conseil national de la refondation (boycotté par la droite et des syndicats), conventions citoyennes de béotiens, grands débats cornaqués… Il y a urgence à arrêter la casse.
Emmanuel Macron, réformiste ? La blague. L’auteur de Révolution restera dans l’histoire de la chute française comme le président des « petits gestes » : se laver les mains, porter le masque, éviter le sèche-linge, préférer le col roulé, etc. Confronté à ce moment vertigineux d’un pays qui s’écroule, le chef de l’État contemple le désastre les bras ballants. Néron, au moins, savait jouer de la lyre. Des sons débordent de la bouche élyséenne, dans une jactance commune aux impuissants. Pendant ce temps, les citoyens se laissent gagner par un sentiment d’abandon. Le 8 décembre, le président a cru utiliser les mots justes pour répondre à l’écho de cette détresse humaine. Il a tweeté : « Ce qui guide mon action, c’est de protéger nos concitoyens, de protéger notre jeunesse. Je vous réponds donc : banco, nous allons le faire. » Mais il répondait à l’animateur de télévision Christophe Dechavanne qui lui demandait d’étendre la gratuité des préservatifs aux mineurs. « Il a dit banco ! » s’est félicité immédiatement Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports. Le macronisme a définitivement capoté ce jour-là.
Il n’y
