En Belgique, deux associations proposent des guides destinés à plusieurs tranches d’âge d’enfants, pour éveiller à leur sexualité et… à la théorie du genre. Ces documents seront distribués dans toutes les écoles de la Belgique francophone.
En matière de théorie du genre, le système éducatif belge est à la pointe, grâce à un guide d’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS), qui vise à donner aux enfants « une information fiable, impartiale et exhaustive », développer leur esprit critique et les aider à « construire leur identité ».
Le document, destiné à être distribué aux enseignants en Belgique francophone, a été rédigé par la Fédération laïque des centres de planning familial et O’YES (Organization for Youth Education & Sexuality), une association qui cherche à sensibiliser les jeunes à la « santé sexuelle ». Selon le ministère de l’Enseignement, le document n’est pas encore finalisé, mais il est disponible sur un site dédié à l’éducation sexuelle et le sens général du projet est évident. Rédigé inévitablement en écriture inclusive, le programme est divisé en quatre parties : 5-8 ans, 9-11 ans, 12-14 ans et 15-18 ans.
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Pour les enfants de 5 à 8 ans, les notions de stéréotype et d’identité de genre apparaissent, distinctement du sexe biologique. Que faut-il donc leur apprendre ? « Prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente, se rapprocher, s’éloigner, correspondre, ne pas correspondre, différer, osciller de celle assignée à la naissance. » Une note en petite police conseille d’aborder « en parallèle » le développement du corps humain. Après avoir défini leur genre, les enfants de 9-11 ans en apprendront sur les « identités de genre » et « l’importance de l’autodétermination ». Ainsi, les « cisgenres », « transgenres », les « non-binaires » et « agenres » font leur apparition. Dans la catégorie « Savoir-Être », il est question de « reconnaître que les partages de sextos et/ou de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir ». Rappelons qu’il s’agit toujours de la catégorie « 9-11 ans ».
Quelle que soit la version finale du guide, il est clair que la pression des ONG pour détruire les catégories traditionnelles du genre ne se relâche pas.