Dans un essai où il évoque plusieurs grandes figures de notre littérature, Stéphane Barsacq nous invite à prendre un peu d’altitude à l’aide, notamment, de Baudelaire et Rimbaud.
Certains livres tombent à pic. Solstices, de Stéphane Barsacq, fait partie de ces livres-là, trop rares. On prend alors ses distances avec le siècle, on aspire au silence, à la méditation, on espère un soleil de janvier derrière les fenêtres sans rideau et le réveil avec le tremblement de l’aurore. Le temps n’est plus à mugueter mais à rejoindre l’atmosphère de l’abbaye de la Trappe.
On pense en effet à l’ouvrage si moderne de Chateaubriand, Vie de Rancé. Au moment où le corps est saisi par les premières attaques de la vieillesse, que reste-t-il ? « L’amour ? il est trompé, fugitif ou coupable, écrit Chateaubriand. La renommée ? vous la partagez avec la médiocrité ou le crime. La fortune ? pourrait-on compter comme un bien cette frivolité ? »
