Que se passe-t-il dans les couloirs du Palais-Bourbon et dans l’hémicycle lorsque les caméras ne sont plus là ? Grandeurs et petitesses de nos députés…
Il fait froid dans l’hémicycle. Ou plutôt j’ai froid dans l’hémicycle. En cette fin de journée, fatigue aidant, alors que nous ne sommes plus très nombreux et que les débats s’éternisent, j’ai toujours l’impression que la clim’ est mal réglée. Un sacré contraste avec les séances du mardi après-midi, lors des questions au gouvernement où, caméras obligent, l’hémicycle est bondé et la promiscuité chauffe l’atmosphère et les esprits.
C’était encore le cas ce mardi, lorsqu’un député Les Républicains, Éric Pauget, a posé une question sur l’assassinat de la petite Lola, expliquant tout simplement que si l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui visait la meurtrière présumée avait été exécutée, Lola serait toujours en vie… Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds notre garde des Sceaux, décidément plus avocat que ministre, accusant notre député de « récupération » et de « se servir du cercueil d’une gamine de 12 ans comme on se sert d’un marchepied… ». Rien que cela. Pointant du doigt dans la foulée le Rassemblement National, qui n’avait encore rien dit, dans un splendide procès d’intention sur le mode « et le pire est à venir ! ». Mauvaise foi, quand tu nous tiens…
Ces séances de questions aux ministres
