Égérie du triangle amoureux qu’elle forma avec Anaïs Nin et Henry Miller dans le Paris de l’entre-deux-guerres, June Mansfield donne enfin sa version des faits sous la plume de la romancière qui signe avec maestria son 25ème livre.
Avec June, Emmanuelle de Boysson reconstitue une existence qui n’avait pas besoin d’elle pour être romanesque mais qui méritait d’être enfin romancée. L’histoire d’une femme prête à tout pour mettre au monde le génie littéraire de son mari.
Le récit revient régulièrement où il commence, dans un coin perdu de l’Arizona où June a échoué. Une chute lors d’un séjour psychiatrique a laissé à terre une femme brisée, à tous les sens du terme. Elle a 63 ans, abusé de la drogue et de ses illusions, et se souvient.
Elle rêvait d’être actrice, elle est entraîneuse à l’Amarillo,
