Si la cause écolo n’est qu’un prétexte de plus aux jeunes écervelés pour étaler leur égocentrisme sur les réseaux sociaux, elle révèle aussi leur envie de répression et d’interdits. Un nouvel ordre moral qui leur permet de fuir leurs responsabilités et demeurer d’éternels adolescents.
L’écologique écho traverse les oreilles de nos jeunes oisifs aux mille lubies dont la dernière en date est de cesser de procréer – « vivre pollue ! » Vous l’ignoriez peut-être mais un égrégore objectivement nihiliste embrume la vitalité d’une frange massive des jeunesses écolo-boboïsées. Vivre tue, et par adoration pour ce néojansénisme écologique, ils jurent qu’ils ne feront plus d’enfants car ce n’est pas un comportement de « citoyen responsable, moral et altruiste ».
Cette affirmation est hypocrite. Sa motivation réelle est de se soustraire à la contrainte de devenir adulte. Il s’agit de fuir le lot de responsabilités qui accompagne le monde des grands pour demeurer des adulescents éternels… et éventuellement finir en Ehpad à 135 ans, perfusés à Netflix et à la réalité virtuelle. Le pire dans cette antivolonté de descendance réside dans ce paradoxe comique : comment peut-on aimer l’écologie, la nature et le fleurissement de celle-ci, tout en
