Sur l’énergie nucléaire comme sur les OGM, l’approche de saisons de vaches maigres oblige nos dirigeants européens à prendre le réel en compte. Une modification du cadre réglementaire européen sur les OGM est annoncée pour 2023.
Toutes les décisions humaines procèdent d’un choix, que les psys appellent « économie libidinale », mais que l’on peut toujours réduire à un rapport coût/bénéfice entre deux options [1]. Les décisions politiques ne font pas exception à cette règle. Ce truisme mérite d’être rappelé le jour où l’Union européenne déclare qu’elle va légiférer sur l’autorisation d’un produit qu’elle condamnait formellement la veille.
Le diable et le bon dieu
Si le procédé du choix est toujours le même, ce qui importe ce sont les représentations que les décideurs se font des éléments entre lesquels ils doivent choisir.
Ainsi, pour le bannissement des OGM, le choix était fondé sur le fantasme du mal incarné par le terme OGM dans l’esprit du public européen et sur l’attrait libidinal des idées « vertes » parmi les leaders d’opinion.
A lire aussi, Olivier Marleix: « La lâcheté de Macron sur le nucléaire a scandaleusement affaibli la France »
Ces représentations sont aussi à la base d’autres décisions irrationnelles, par exemple celle qui a conduit
