La sincérité du ministre de l’Intérieur ne fait aucun doute: il songe à l’avenir – celui de la France et le sien ! Après Macron, peut-il s’imposer à droite dans un jeu de rôle fourbu ? Oui ou non ? Le tout est d’être prêt – prêt à tout ?…
Son ambition ne se limite pas à défendre l’honneur de la police nationale…
C’est un petit coq tricolore, cambré et prêt au combat, et qui se démène du haut de son perchoir en agitant sa crête faute de savoir voler – s’il suscite l’ire des bécasses genrées et des oies néoféministes [1], il a aussi l’art d’endormir les poules effarées par la canaille islamiste, les faux imams et les dealers d’origine tchétchène. À moins que ce ne soit qu’une parade, un leurre : on le verrait tout autant dans le rôle du renard repartant du poulailler les plumes à la gueule tout en respectant la liberté des cultes et la vitesse autorisée en ville.
Car il est prudent. Sous son allure de premier communiant, Darmanin se décèle quand il sourit à un contradicteur d’un œil froid et du coin des lèvres. Peut-il s’imposer comme un recours à droite dans un jeu de rôles fourbu ? C’est une question qu’il se posait déjà en 2013 quand il fonda le club des cadets-Bourbons, avec deux compères, Damien Abad et Julien Aubert, aujourd’hui sortis du jeu.
Au moins sur un point, sa sincérité ne fait aucun doute : il songe à l’avenir – celui de la France
