Redécouvrez, dès la rentrée et cet automne, les premiers films, en allemand, de Douglas Sirk.
Cinéaste américain, Douglas Sirk n’a vécu que deux fois. Mais quelles vies ! Jusqu’au 26 octobre, la Cinémathèque française accueille la rétrospective intégrale du pape du mélomane, admiré de Godard, de Fassbinder ou d’Almodovar en dépit du mépris où la critique le tenait en son temps. Occasion unique de découvrir quelques pépites en Technicolor, tels Mirage de la vie (1959), avec Lana Turner dans un de ses derniers rôles, Ecrit sur le vent (1955), Le temps d’aimer et le temps de mourir (1958), etc. Ou encore – infiniment romanesques ! – La Ronde de l’aube, adaptation d’un roman de Faulkner, et Les Ailes de l’espérance, films dans lesquels se débride la passion de Douglas Sirk pour l’aviation. On oublie trop souvent ce que l’âge d’or d’Hollywood doit à l’immense réservoir d’artistes natifs du Vieux Continent. Comme nombre de ses pairs musiciens, écrivains ou réalisateurs, Sirk est un exilé, qui a n’a dû trouver refuge aux États-Unis que
