C’est la ville où le colonel Beltrame a été égorgé par un islamiste.
Le 14 juillet est notre fête nationale. On célèbre la prise de la Bastille en 1789. Et par la même occasion, on rend hommage à ceux qui sont morts pour la France.
Et c’est bien pour la France qu’est mort le colonel Beltrame. La cérémonie, normalement, devait se dérouler devant le monument aux morts. Y figurent les 104 noms des enfants de Trèbes tués pendant les deux guerres mondiales. Le nom de Beltrame n’y est pas inscrit, parce qu’il n’est pas mort à la guerre. Pourtant, il y a bien une guerre en France contre les islamistes ?
Et le maire de la ville a annulé les commémorations. Il était malade, indisposé ? Malade d’être obligé, comme le protocole le veut, de s’afficher avec le député de la région : ce dernier, Christophe Barthès a été élu sous les couleurs du Rassemblement national !
Le maire de Trèbes est très sélectif dans ses fréquentations. Que dira-t-il à ces électeurs qui ont voté pour Marine Le Pen ? Ignore-t-il que l’assassinat du colonel Beltrame est pour beaucoup dans leurs votes ?
Le maire de Trèbes est un Tartuffe : « Cachez ces électeurs que je ne saurai voir !». Il est encore maire pour quelques temps. Lors des prochaines élections municipales, il ne le sera sans doute plus.
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