Haro sur Christine Kelly!
Mais quel crime a donc commis la journaliste ? Elle a témoigné de l’importance qu’elle accorde à sa foi chrétienne dans sa vie et son travail, lorsque face aux doutes, aux difficultés, aux défis à relever, elle choisit de s’abandonner en confiance au dieu en lequel elle croit.
Kelly, chef d’orchestre des plateaux de CNews
Beethoven faisait de même, et déclarait que pour composer il dialoguait avec Dieu. Platon y consacra son plus fascinant dialogue, le Phèdre, célébrant cette inspiration. Au Japon, entre la technologie de pointe et les temples immémoriaux, des shamans en font leur métier depuis des siècles. Et c’est la nymphe Égérie qui souffla à Numa les premières lois de Rome. Mais dans la France d’aujourd’hui, beaucoup ne savent manifestement plus faire la différence entre l’enthousiasme au sens ancien, qui signifie « être habité par le divin », et le fanatisme. Et ils oublient que lorsque quelqu’un déclare s’en remettre à la volonté d’un dieu, que l’on y voit littéralement un dieu véritable ou simplement ce que C.G.Jung appelait un archétype, la question essentielle demeure celle-ci : à quel dieu choisit-il de s’en remettre ?
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Qu’a donc dit Christine Kelly ? Dans une église protestante où elle participait à un échange avec un pasteur, qu’elle y était « venue pour témoigner de la puissance de Dieu. » Que lors des émissions de Face à l’info, « ce n’est pas elle qui faisait, c’était Dieu. » Qu’en 2019, au moment où elle se voyait confier cette émission et se demandait si elle serait à la hauteur, elle pria et dit « Si Tu l’envoies là, c’est que Tu as une mission,
