Avec Eric Coquerel, les »violences sexuelles » font l’objet d’une indignation à géométrie variable! Dimanche midi, alors que Mediapart venait de relayer la veille des accusations contre l’insoumis, celui-ci exigeait à la télévision que le centriste Damien Abad soit écarté du gouvernement…
Le président de la Commission des Finances était sur BFMTV le 3 juillet. Le débat portait sur les accusations d’agressions sexuelles. C’est alors qu’il a demandé la démission de Damien Abad. « Pour que Damien Abad puisse se défendre de manière sereine, et pour que les plaignantes puissent aller jusqu’au bout de leurs plaintes de manière sereine et sans avoir l’impression qu’il y a une espèce de contrainte » a-t-il argumenté.
Mais la présomption d’innocence ? Dans ce cas, selon Eric Coquerel, elle ne joue pas. Car, déclara-t-il, Damien Abad, étant ministre, n’est pas un justiciable comme les autres. Une assertion pleine de saveur alors qu’on sait que des accusations d’agressions sexuelles accablent désormais Eric Coquerel…
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Une charmante histoire britannique a ici toute sa place. Dans une rue étroite de Londres, deux Rolls-Royce sont face à face. Laquelle des deux va reculer pour laisser passer l’autre ? Un des chauffeurs sort de son véhicule et amène l’autre chauffeur à sa voiture. « Regarde qui je transporte : c’est la duchesse de Bedford ».
L’autre ne se démonte pas et amène le chauffeur concurrent vers sa voiture. Elisabeth II est assise sur le siège arrière. « Et ça alors, c’est de la merde ? » lance-t-il. Et le président de la Commission des Finances, c’est de la merde ? Mettons les points sur les I: Damien Abad c’est la duchesse de Bedford et Eric Coquerel c’est la reine d’Angleterre!
* Information de dernière minute : Damien Abad n’aura pas à démissionner, Macron s’est chargé de faire le ménage…