Une seule question agite la gauche depuis quelques jours: une main aux fesses est-elle une «agression sexuelle»?
La lutte contre les « violences sexistes et sexuelles » (VSS est le nouvel acronyme à la mode à noter dans vos carnets, NDLR) est une lutte de tous les instants. En France, il ne se passe plus une semaine sans que des affaires sordides ne soient relatées dans les journaux, toujours plus friands de faits croustillants impliquant des personnalités politiques ou médiatiques. Dans certains partis, et dans certaines grandes entreprises, des instances spécifiques luttant contre ce nouveau fléau se mettent en place. Cela fait la joie de femmes politiques comme Sandrine Rousseau, et les affaires de chefs d’entreprises comme Caroline de Haas. La déconstruction des violences machistes, c’est une vaste co-construction.
Les VSS vont des accusations de viol les plus choquantes aux histoires de fesses très diverses qui prêtent plutôt à sourire, en passant par la drague lourde qui se voit menacée de disparition. Mais, quand il s’agit d’accuser un homme de pouvoir qui vient d’obtenir une promotion (souvent blanc, et de plus de 50 ans), tout est peu ou prou mis sur le même plan. Et nos néoféministes d’entonner leur habituel refrain, « Je te crois », en toutes circonstances. Quoiqu’au sein de LFI, nous allons le voir, l’indignation soit en réalité variable…
Ces jours-ci, c’est Eric Coquerel qui se retrouve ainsi dans la tourmente post-metoo
Le député de Saint-Ouen n’aura pas pu profiter de sa nomination surprise à la présidence de la commission des Finances de l’Assemblée nationale bien longtemps! Après des jours de rumeurs, dans un article de Mediapart publié samedi, Eric Coquerel se voit accusé de s’être livré, lui aussi, à ces fameuses « violences sexistes et sexuelles ». Une militante et ancienne figure des gilets jaunes,
