Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de la recherche de la vie intelligente dans l’univers…
Dans une opération nommée « A Beacon in the Galaxy » (« Un phare dans la galaxie »), des scientifiques projettent d’envoyer dans l’espace des représentations de silhouettes humaines nues afin d’attirer l’attention d’hypothétiques extraterrestres et d’entamer un dialogue avec eux. La température du cosmos va monter, à n’en pas douter. Espérons que la sensibilité des E.T. ne sera pas heurtée par l’exhibition de notre anatomie, de surcroît teintée d’une vision patriarcale du genre humain, car il est prévu d’y envoyer un homme et une femme, ce qui pourrait choquer les êtres verts à tendance non binaire.
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Les sciences dures conservent pour le moment une vision traditionnelle, biologique, de notre espèce. La dernière fois que l’humanité a envoyé des images d’elle-même dans l’espace, en 1974, il s’agissait de simples bonhommes allumettes. Les nouvelles images montrent la femme et l’homme en train de faire un signe amical de la main, dans l’espoir que ce geste sera accueilli de manière positive par les aliens. Les dessins seront accompagnés par des représentations de la double hélice de l’ADN, d’un atome d’hydrogène et du système solaire, ainsi que d’une carte de la Terre. Le tout sera encodé dans le système binaire, la forme la plus simple des mathématiques et donc la plus susceptible d’être comprise à travers l’univers, et ensuite transmis dans l’espace à partir d’un radiotélescope. Le message comportera une invitation à répondre par le même moyen de communication.
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L’année dernière, la sonde spatiale de la NASA, Lucy, a emporté dans l’espace un fossile d’australopithèque, des paroles des Beatles et des vers d’Amanda Gorman, la poétesse afro-américaine qui a lu un de ses textes à l’investiture du président Biden. Cette fois, du moins, la bonne conscience progressiste a triomphé.