Dans son essai Ce que l’on ne veut pas que je vous dise, la productrice de cinéma et députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas (ex-LREM) nous offre une plongée édifiante dans les arcanes de la macronie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas bien reluisant. Elle dénonce notamment l’amateurisme de figures bien connues du grand public (souvent reconduites depuis au gouvernement) et la mainmise d’une petite clique sur le monde de la culture…
Tout le monde a, certes, le droit de se tromper. Bien plus rares, pourtant, ceux qui acceptent de revenir sur le passé pour analyser avec lucidité les causes de leur fourvoiement. Frédérique Dumas est de ceux-là.
Élue députée dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine sous l’étiquette En marche en 2017, présentement membre de la Commission des Affaires européennes et de la Commission de la défense, elle démissionna de son groupe parlementaire en septembre 2018 et fut l’une des premières à quitter le bateau piloté par Emmanuel Macron. Aujourd’hui, elle se penche sur sa vie tant professionnelle que politique, avec une franchise louable.
« En 2017, j’ai soutenu cet espoir nouveau que représentait Emmanuel Macron et j’ai été élue députée
