Dans un contexte international on ne peut plus morose, et après une austère cérémonie d’ouverture placée sous le signe de la sobriété voire de la gravité (merci au président Vincent Lindon pour son discours très engagé…), on ne savait qu’attendre du film d’ouverture signé de l’imprévisible Michel Hazanavicius.
Rappelons que Hazanavicius est l’auteur des très bons premiers OSS 117, de The Artist ou encore de Redoutable sur l’insolite Jean-Luc Godard.
Verdict ? Une belle surprise finalement, à condition de bien vouloir plonger sans trop se poser de questions dans cette hallucinante et plutôt rusée mise en abyme, sorte d’hommage à tous les corps de métiers rendant possible ce petit miracle nommé « fabrication d’un film »… fût-il de série Z !
Le pitch
Une équipe parisienne de cinéma besogneuse mais sincère accepte de relever au pied levé le défi de la réalisation d’un remake d’un célèbre film japonais de zombies, One Cut Of The Dead, comédie horrifique dans laquelle des acteurs censés incarner des morts-vivants sont réellement attaqués par d’authentiques zombies revenus à la vie suite à la radioactivité incrustée dans un entrepôt abandonné
