Le nucléaire, c’est dangereux. Et un film de genre français, en salles ce jour, est là pour vous le rappeler. Brain Magazine y voit «un film lanceur d’alerte», Causeur ajoute qu’il est sans originalité et assez insipide…
Le mot d’ordre venu du haut commandement du cinéma français, le CNC, a été relayé par la prestigieuse école du cinéma de la Fémis : il faut faire des films de genre.
Subventions et filières dédiées sont assurées pour les jeunes pousses qui décident de raconter des histoires de science-fiction, d’épouvante, d’horreur et autres genres cinématographiques adorés par le cinéma américain et les « jeunes » publics européens qu’il s’agit donc de séduire en priorité. Aucune raison en effet pour qu’on épargne au cinéma français les ravages du jeunisme.
Ce premier film s’est donc parfaitement coulé dans ce joli moule consensuel. Le danger nucléaire s’étale complaisamment durant la totalité du récit qui met aux prises des jeunes (tiens donc !) et seulement des jeunes avec les conséquences d’un accident nucléaire sur notre beau territoire. Et comme le prétexte nucléaire devient ici le seul texte du film, on se surprend à souhaiter l’augmentation de la radioactivité pour en finir au plus vite et quitter la salle en retrouvant l’air frais du dehors.