La presse anglaise étonnera toujours le monde. Voilà que le Sunday Time et le Daily Mail ont expliqué à leurs lecteurs que Pierre Moscovici avait complètement changé d’image de notre côté de la Manche, grâce à sa charmante compagne et son chat. Ces deux journaux britanniques décrivent un homme terne, ennuyeux -pour ne pas dire chiant- qui, par la grâce d’une rencontre avec une jeune femme, serait aujourd’hui un homme très en vue, accédant à une notoriété et une popularité étonnantes. Reconnaissons que cette information extraordinaire n’était pas parvenue jusqu’à nous. En lisant ces articles, je me suis rappelé d’un autre papier, paru il y a quelques semaines dans L’Est Républicain, consacré à la fiancée de notre ministre des Finances. Député de Montbéliard, ce dernier avait fait sa rencontre au Stade Bonal, antre du FC Sochaux, ce qui rend ce couple très sympathique aux yeux de votre serviteur. Chercheuse en philo, franc-comtoise et supportrice du FCSM, Marie-Charline Pacquot présente en effet des qualités incontestables. Et dans l’ER, justement, elle avait décidé de livrer un peu de son quotidien avec son ministre de compagnon, de trente ans son aîné. Outre leur passion commune pour la littérature dont Pierre peut parler à sa dulcinée jusqu’au bout de la nuit, un autre personnage émerge dans ce récit, le chat Hamlet. C’est ce félin distingué, dont le nom rappelle l’un des plus illustres personnages de la littérature anglaise, qui aurait donc révolutionné l’image de Pierre Moscovici, l’arrachant à son destin de « Juppé de Montbé ». Par quel mystère les sujets de Sa Majesté ont-ils appris avant nous que Pierre et Marie-Charline, flanqués de Hamlet, pouvaient désormais légitimement disputer à Victoria et David Beckham le titre de couple le plus glamour du monde occidental, ouvrant à notre grand argentier les portes de l’Elysée dans un avenir plus proche qu’on ne le croit habituellement ? Ce mystère, je ne suis pas parvenu à le percer. Que celle ou celui qui est en possession d’informations en la matière[1. Agents de la NSA compris.] écrive à la rédaction de Causeur, qui me transmettra.
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