C’est toujours un plaisir de retrouver un roman d’Eric Neuhoff. Rentrée littéraire n’échappe pas à la règle.
Le ciel était d’un bleu céruléen. Je pourrais commencer cet article par cette phrase. Pierre, l’éditeur, personnage du roman d’Eric Neuhoff, Rentrée littéraire, me refuserait un contrat. Mon manuscrit finirait à la poubelle. Ça n’aurait pris que dix secondes. Exécuté dès la première ligne. Gain de temps.
Jeu de piste
La première fois que j’ai entendu le nom de Neuhoff, c’était prononcé par Michel Déon. Il m’avait dit que c’était un peu son fils spirituel, un néo hussard. On avait dîné au Perron, un excellent restaurant italien, dans le VIIe arrondissement de Paris. Déon, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Roger Nimier étaient les hussards de l’après-guerre. Bernard Frank avait trouvé drôle de les réunir sous ce qualificatif. Neuhoff n’a pas oublié qu’il est un hussard puisque la maison d’éditions
