L’écrivain Carlos Fonseca, qui nous vient du Costa Rica et est salué par Enrique Vila-Matas, mérite d’être découvert.
« Avec Musée animal, Carlos Fonseca, écrivain des archives, des masques et des ruines ‒ c’est-à-dire un écrivain capable de créer de nouvelles façons de penser, un explorateur ingénieux et obstiné de l’abîme ‒ s’est imposé comme l’un de mes préférés. » En quelques mots, et avec le talent de critique qu’on lui connaît, Vila-Matas aura attisé ma curiosité.
Carlos Fonseca est un jeune auteur, né en 1987 au Costa Rica. L’histoire de Musée animal se passe, du moins au départ, dans les milieux branchés de la mode et de l’art. Le narrateur, dont nous ne saurons pas grand-chose, est un conservateur de musée du New Jersey qui, dans une longue nuit d’insomnie, se rappelle la relation qu’il a eue, sept ans plus tôt, avec une mystérieuse styliste, Giovanna Luxembourg. Petit à petit, grâce à des documents qu’elle lui a fait parvenir, juste avant de mourir, il
