Les étudiants de la Sorbonne et les lycéens parisiens bloquent et saccagent pour protester contre le choix du second tour. Eux, ils voulaient Mélenchon. La solution envisagée ? Interdire de vote les plus de 65 ans, qui plébiscitent les partis établis, et bloquent tout renouvellement, disent-ils. Mais pourquoi en rester là ? se demande notre chroniqueur.
Déprédations, exactions, vols, saccages — particulièrement dans la chapelle de la Sorbonne, étant entendu que le culte de saint Mélenchon doit supplanter celui du Christ. Le rectorat, pour l’instant, évalue les dégâts — « un montant énorme », « plus de 500 000 euros », me dit-on là-bas. Les devis sont en cours pendant que les étudiants n’y sont pas.

Les p’tits jeunes ont courageusement levé le siège dès qu’il fut question de faire intervenir la police — appelée immédiatement par les instances universitaires, mais dont l’intervention a été longuement mise en suspens par l’Élysée. Les étudiants ont alors passé le relais aux organisations lycéennes, qui, intellectuellement confortées par deux ans de cours en pointillés, bloquent
