Dimanche soir, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a parlé de « faire barrage à l’extrême droite » devant ses soutiens. L’histoire se répète inlassablement, et déjà les journaux entretiennent l’idée que le chaos est tout proche.
« L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie », a-t-on fait dire à un certain Karl Marx alors qu’il jugeait Napoléon III à l’aune de son oncle. On pourrait aussi penser, avec Carl Gustav Jung que : « Tout ce qui ne parvient pas à la conscience revient sous forme de destin. » Les résultats du premier tour leur donnent, hélas, raison.
En effet, voilà que nous nous apprêtons à revivre le duel pipé d’il y a cinq ans. Celui-ci opposera, cette fois encore, à notre roitelet la patronne du Rassemblement national maintenant adoucie par une fréquentation féline assidue, forte du report des voix du parti Reconquête, rebaptisé, pour l’occasion… Recroquette (!). Notre petit monarque a partagé avec l’humilité qu’on lui connaît cette nouvelle de nature à réjouir ses sujets, prenant dans l’imposture, une posture des plus christiques.
Le trésor de guerre de Mélenchon ? Pas pour Marine Le Pen
Pour ma part, d’abord comme Figaro dans Le Barbier de Séville : « fatiguée d’écrire, ennuyée de moi, dégoûtée des autres (…) », j’ai fini par me dire
