Le Premier ministre britannique Boris Johnson doit présenter jeudi 7 avril la stratégie de son gouvernement pour réduire la dépendance énergétique du Royaume-Uni et atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2 d’ici 2050. Elle passera à la fois par le développement massif de l’éolien marin et un grand programme de construction de centrales nucléaires. Il pourrait représenter d’ici 2050 sept centrales, soit 14 réacteurs, exactement le même nombre que celui envisagé par Emmanuel Macron en France pour la même période.
L’alignement des planètes en faveur de l’énergie nucléaire se poursuit et s’accélère même avec les conséquences de l’invasion de l’Ukraine. Compenser l’intermittence des renouvelables éolien et solaire par des centrales à gaz est non seulement une stratégie contestable en terme d’émissions de gaz à effet de serre mais rend dépendant des producteurs de gaz. La France est la première à avoir annoncé il y a trois mois par la voix d’Emmanuel Macron la relance d’un programme nucléaire avec la construction d’ici 2050 de 6 à 14 nouveaux réacteurs. Un revirement spectaculaire du président de la République adversaire de l’énergie nucléaire depuis qu’il était le conseiller de François Hollande et ensuite son ministre de l’Économie. Le Royaume-Uni est aujourd’hui en train de suivre le même chemin.
«Une prise de conscience»
Il pourrait construire jusqu’à sept centrales nucléaires et donc environ 14 réacteurs d’ici 2050 tout en misant sur l’éolien en mer dans le cadre d’une nouvelle stratégie pour accroître son indépendance énergétique après l’invasion russe de l’Ukraine, a expliqué Kwasi Kwarteng le ministre de l’Énergie du pays. Il y a eu d’intenses discussions au sein du gouvernement avant de faire ce choix. Le Premier ministre Boris Johnson doit présenter jeudi 7 avril sa stratégie pour réduire la dépendance énergétique du Royaume-Uni et atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2 d’ici 2050. «Il y a une prise de conscience au sein du gouvernement que nous pourrions faire plus en matière nucléaire», a déclaré Kwasi Kwarteng dans une interview au Sunday Telegraph.
Pour produire de façon massive et non intermittente…
>> Lire la fin de l’article sur le site de la revue “Transitions & Energies” <<
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