Pour son 15ème long-métrage, le réalisateur Jean-Jacques Annaud nous offre un film impressionnant et réaliste.
Lundi 15 avril 2019, 18 h 17. L’alarme incendie de Notre-Dame se déclenche. Le chef de la sécurité, dont c’est le premier jour de poste, signale immédiatement l’alerte. La messe en cours est suspendue au grand agacement du prêtre officiant, habitué aux dysfonctionnements de la détection incendie ; les touristes sont évacués. Un vigile -asthmatique- monte examiner la charpente, mais ne trouve rien. Il n’a pas vu ce qu’une caméra a montré au spectateur : la cigarette allumée, poussée par le vent dans la charpente en bois, et dont la fumée a activé le détecteur incendie.
Émouvant sans le vouloir, impressionnant à dessein, le film donne matière à une réflexion sur l’état de la foi catholique, parfois plus vivante qu’il n’y paraît, mais menacée par des hérésies modernes
Les touristes sont alors invités à revenir dans l’édifice. Ils sont partout: la scène inaugurale suit d’ailleurs des guides présentant en différentes langues Notre-Dame à leurs ouailles en goguette. Elle témoigne assez finement de l’immense symbole qu’est la cathédrale, et montre simultanément l’intense activité touristique qu’elle génère, les visiteurs étant nettement plus nombreux que les fidèles assistant à la messe.
Lorsque l’alarme se répète, le vigile retourne examiner la charpente, et ne constate toujours rien d’anormal. Ses propos sur les nombreux dysfonctionnements du système
