Au 1er octobre 2021, les prisons françaises comptabilisaient 454 détenus djihadistes (384 hommes et 70 femmes), auxquels on peut ajouter au moins 650 détenus de droit commun suspectés de radicalisation. Entre 60 et 80 libérations de détenus islamistes sont attendues par an [1]. L’ancien magistrat Philippe Bilger s’inquiète de la remise en liberté de ces individus particulièrement dangereux, structurés par une idéologie qui nous est hostile, d’autant plus que le suivi socio-judiciaire des détenus est incertain.
Près de 80 terroristes islamiques sont proches de la fin de leur peine. Les profils sont différents, les uns ayant déjà connu un long parcours de djihadiste et d’autres, impliqués par suivisme. Ils ont été condamnés en correctionnelle à des peines relativement courtes. Depuis 2016, ceux ayant rejoint la zone irako-syrienne à partir du mois de janvier 2015 sont poursuivis sur le mode criminel. Le parquet antiterroriste
