Ce pouvoir est-il maladroit ou malfaisant?
Depuis la tentative d’assassinat sur Yvan Colonna le 6 mars, commise par un djihadiste parce que la victime aurait « blasphémé », deux choses positives seulement sont à retenir, l’une judiciairement inévitable (ouverture d’information contre l’agresseur pour déterminer sa responsabilité et les modalités du crime) et l’autre politiquement nécessaire mais mise en œuvre trop tardivement par le Premier ministre dans son rôle de substitut à Eric Dupond-Moretti : le rapprochement pénitentiaire des condamnés avec la Corse. Mais pour le reste qui est l’essentiel, que de graves bévues !
Une absence de sanction incompréhensible
À ma connaissance, à la suite des incontestables dysfonctionnements liés à la surveillance et à la protection d’Yvan Colonna, prisonnier particulièrement signalé à Arles, aucune sanction n’a été prise, du bas niveau jusqu’au plus haut. L’inattention portée à la vidéo qui durant huit minutes montrait la terrible agression n’a apparemment pas
