Inspiré d’un fait divers vieux de plus de cent ans, le cinéaste Vincent Le Port réalise un grand film sur la monstruosité sans jamais juger ou excuser. « Bruno Reidal », en salles le 23 mars.
En 1905, dans un village du Cantal, un paysan – séminariste âgé de 17 ans trucide à coups de couteau puis décapite un enfant de 12 ans. Le nom de l’assassin, qui n’a rien de fictif, fournit le titre du film inspiré par ce fait divers qui en son temps défraya la chronique : Bruno Reidal. Les cinéphiles de la vieille école rapprocheront immédiatement ce premier long métrage de Vincent Le Port, un ancien de la Fémis, du fameux chef d’œuvre qu’en 1976 feu René Allio tira de l’ouvrage éponyme du philosophe Michel Foucault Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère : un film basé sur un drame tout aussi réel, qui se produisit en 1835 dans un village normand.

Masturbation compulsive et égorgement de cochons
Outre
