Après la flambée de violences suscitée en Corse par l’agression d’Yvan Colonna, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est rendu sur place depuis mercredi. Il a engagé des discussions sur une évolution du statut de l’île. L’analyse d’Elisabeth Lévy.
Gérald Darmanin ouvre la voie à l’autonomie.Il n’y a pas pire moment et pires circonstances pour le faire, et il n’est nul besoin d’avoir lu Clausewitz pour comprendre que négocier avec un revolver sur la tempe, c’est être sûr de perdre. Emmanuel Macron avait cinq ans pour traiter la question corse. Il se penche dessus à trois semaines de la présidentielle. La ficelle électorale est un peu grosse.
Aveu de faiblesse
Certes, Gérald Darmanin exige en préalable le retour au calme. Mais le mot « autonomie », lâché après des manifestations violentes et des agressions contre
