Accueil Édition Abonné Le Métavers, c’est maintenant!

Le Métavers, c’est maintenant!

Les élites en place nous font déjà vivre dans une réalité alternative


Le Métavers, c’est maintenant!
Mark Zuckerberg (à gauche) joue aux cartes dans le metavers. Image: capture d'écran YouTube.

Vous pensiez pouvoir échapper au métavers, ce monde virtuel infernal où Mark Zuckerberg – le boss de Facebook – entend vous faire dépenser tout votre fric? En réalité, vous êtes depuis fort longtemps déjà coincés dans une vaste caverne à illusions. La démonstration d’Yves Mamou, avec de gros morceaux d’islamophobie, de transphobie ou de Gérald Darmanin dedans!


Facebook promeut une future version d’Internet où des espaces virtuels, persistants et partagés vous seront accessibles via interaction 3D… Selon Mark Zuckerberg, c’est le grand bouleversement à venir. 

Dans ce Métavers (ainsi cet univers virtuel a-t-il été baptisé), nous pourrons interagir avec les amis, la famille, les collègues, faire du shopping, flirter, jouer et travailler. La virtualité nous permettra d’agir dans la vie réelle, mais sans bouger de chez nous. Avec un léger casque sur le nez, nous pourrons abolir la distance, rencontrer qui bon nous semble, créer des liens à la demande, immédiats et sans déplacements. Le Metavers permettra-t-il de faire des bébés à distance ? Telle est sans doute la vraie limite de l’opération : l’épreuve du réel.

A lire aussi, Nicolas de Pape: L’heure de résister au wokisme

Une France “islamophobe”?

C’est là que les géants de la tech ont des leçons à prendre. Le vrai pouvoir aujourd’hui n’est pas de créer un espace pour l’illusion, mais de transfigurer la réalité. En d’autres termes, le vrai pouvoir est d’obliger les populations à prendre des vessies pour des lanternes. À cet égard, nos dirigeants politiques sont passés maîtres es-métavers. Depuis des années, les dirigeants occidentaux et notamment français, s’échinent à nous bâtir une réalité « antiraciste ». Et ça marche. Prenez la grande manif du 11 mai 2015 initiée par l’Élysée où trônait encore François Hollande. En bonne logique, quand des islamistes assassinent des journalistes, il s’agit d’un acte de guerre. La bonne réponse de l’État, garant des institutions et de la liberté d’expression, serait de riposter par d’autres actes de guerre : fermer les mosquées salafistes,


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Le quidditch change de nom
Article suivant Les nouveaux Fouquier-Tinville

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération