Longtemps synonyme de filière pour cancres « dont il faut bien faire quelque chose », l’apprentissage séduit de plus en plus de jeunes dans tous les secteurs, et certains, comme la coiffure, en font même une formation d’excellence.
Dans Chacun pour toi, film réalisé par Jean-Michel Ribes en 1994, un vieux coiffeur (Jean Yanne) sauve du suicide un jeune type déphasé (Albert Dupontel). Ce dernier découvre que son bienfaiteur a été autrefois un virtuose de la coiffure et l’encourage à retrouver sa splendeur passée en participant à un concours international. Dire qu’il le remporte en exécutant une incroyable coiffure « Renaissance » inspirée d’un tableau qu’ils ont vu au Louvre n’est pas divulgâcher une histoire qui puise son intérêt dans le rapport qui unit ces deux hommes, une relation basée sur la transmission, celle du savoir et du regard.
Cette transmission est le fondement d’un savoir-faire « à la française » réputé dans le monde entier mais qui n’a pas, au contraire de la gastronomie, hystérisé les médias : la coiffure. Pourtant, il en va dans l’univers du cheveu comme dans celui de la restauration, il y a les bons et les mauvais, les hauts de gamme et les low cost. Et puis, un brushing réussi est nettement plus glamour qu’une toque.
La maison
