Face aux tombereaux de mensonges et de calomnies sous lesquels on tente d’ensevelir Eric Zemmour, un peu de pédagogie – et beaucoup de bonne foi – s’imposent pour comprendre son discours de vérité.
Il ne suffit plus de vaincre ses ennemis, il faut convaincre ses amis
Longtemps je me suis cru démocrate. À présent, j’ai des doutes. Dans notre République où un chef ne peut plus sortir que des urnes, pour sauver le pays de l’islamisation, du déclin et de la tiers-mondisation, il faut persuader une majorité de votants de ne pas se tromper de candidat. Devant la difficulté de la tâche, je suis parfois nostalgique d’une époque où, pour que la France reste une nation libre, il suffisait de vaincre ses ennemis. Aujourd’hui, en campagne, on ne risque plus de périr fendu en deux par un cimeterre ou torturé par la Gestapo, mais on est condamné à convaincre ses amis. On ne meurt plus au champ d’honneur mais on peut devenir fou de rage et de désespoir, à ramer pour essayer d’ouvrir les yeux de ces malcomprenants qu’influencent les malveillants.

Depuis le début de la campagne, je m’épuise à faire entendre qu’en 2022, il faudra choisir entre Éric Zemmour et la régression, la soumission et le suicide français. J’arrive toujours après la bataille médiatique qu’on livre au candidat à coups de citations tronquées qui deviennent des raccourcis calomnieux que l’on répète partout sur tous les tons et avec lesquels on le rend raciste et misogyne. Il faut être drôlement didactique pour passer derrière celui qui parle franchement et parie sur l’intelligence des Français, et il m’arrive d’envier les militants qui soutiennent un de ces candidats qui ménagent les veaux et prennent les gens pour des cons mais pas longtemps. À eux la démagogie, à moi la pédagogie. Le défi est de taille, mais je le relève en me souvenant que ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais que c’est « difficile » qui est le chemin. Nos parents ont bien réussi à nous faire adorer un patriarche qui a frôlé l’infanticide, on doit pouvoir faire élire un candidat qui ne mâche pas ses mots. Impossible n’est pas français.
On accuse Zemmour d’être raciste. On l’a tant calomnié qu’il en reste quelque chose mais évidemment, il ne l’est pas. Non pas parce qu’être raciste est immoral ou politiquement incorrect mais parce qu’il est idiot de croire à la supériorité de la race blanche sur n’importe quelle autre. Il suffit de comparer Barack Obama à Frank Ribéry pour en être convaincu.
Un candidat qui n’est pas d’extrême droite
Il n’est pas non plus d’extrême droite. Il répète avec Jacques Bainville que « la France est plus qu’une race, c’est une nation ». L’extrême droite, qui est groupusculaire, proclame sur ses affiches que « la nation, c’est la race ». Elle est plus près de Maurras qui affirmait qu’un juif ne peut pas être Français, que de Bainville. La ferveur de ces milliers de Français qui placent tous leurs espoirs en Zemmour, le petit juif d’Algérie, lui oppose
