A force de décortiquer les propos d’Eric Zemmour pour tenter d’y déceler les racines du « fascisme », journalistes et chroniqueurs d’Inter prouvent qu’ils sont obsédés… et incultes.
On n’ose penser qu’ils tentent de capitaliser sur la popularité de Zemmour. Mais pas un jour ne se passe sans que plusieurs des intervenants de la radio fassent savoir leur aversion pour le presque-candidat.
Distorsions érudites et corrélations abusives
Il faut écouter Thomas Legrand qui, s’employant à « décortiquer » « les armes rhétoriques classiques de la pensée préfasciste » chez Zemmour, a déniché deux concepts compliqués. D’abord, « les distorsions érudites ». Il reproche à Éric Zemmour de citer un texte tiré de Choses vues dans lequel Victor Hugo, s’opposant au général Bugeaud, plaide en faveur de la colonisation de l’Algérie. Or, dit Thomas Legrand, « Choses vues, c’est le journal de l’écrivain sur des décennies qui retrace l’itinéraire d’un jeune monarchiste nationaliste devenu républicain social, universaliste »
