Les adeptes de la déconstruction des sexes ont trouvé leur prédicatrice. Dans ses prêches hebdomadaires, Giulia Foïs déverse une propagande néoprogressiste où sa haine de l’homme n’a d’égale que son ignorance.
Tandis que sa sœur aînée se destinait à une carrière cinématographique et que sa sœur cadette se préparait à devenir une spécialiste en hématologie, Giulia Foïs a longtemps hésité quant à son futur métier. De son propre aveu, elle est nulle en politique et ne suit pas l’actualité ; mais elle est « curieuse », « bavarde », « [son] imagination travaille » et elle a « envie de voyager et bouger ». Elle se présente par conséquent au concours du Centre de formation des journalistes (CFJ) en « pantalon cargo, un marcel et des tongs » et, après avoir avoué au jury sa nullité sur les questions d’actualité, obtient la note exceptionnelle de… 4 sur 20. Miracle ! elle est admissible, ce qui la ravit à moitié, car elle doit « interrompre [ses] vacances pour passer l’oral. » Devant des candidats venus de Sciences-Po, « [son] gène du cancre lui lance un défi : faire rire le public. Et ça marche [1] ! » Elle est reçue, apprend la novlangue journalistique, travaille « comme une carne », mais n’a « jamais réussi à aimer la politique, l’économie, le sport, la culture [2] ». En revanche, explique-t-elle sur Louie Media, Virginie Despentes et Clémentine Autain ont nourri ses réflexions sur le genre et le « systémisme du patriarcat ».
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D’étudiante en tong à journaliste en papier
Après l’obtention de sa carte de presse, GiuliaFoïs réfléchit à de futurs projets ne nécessitant ni savoir spécifique, ni capacités intellectuelles démesurées. Radio France lui propose des stages ici ou là puis une émission au cours de laquelle elle va pouvoir étaler sa culture limitée aux seules « questions sociétales » sur
