Le néoprogressisme woke se porte bien mais pourrait aller encore mieux. A l’approche de l’élection présidentielle, voici quelques suggestions pour les candidats qui manqueraient de bonnes idées. C’est cadeau.
On a tous été un peu meurtris par la façon dont les médias réactionnaires n’ont pipé mot du retrait de la vie publique du très grand ministre de l’Éducation que fut, pendant 147 jours, Benoît Hamon. Il n’aura pas l’occasion de marquer la campagne présidentielle à venir de l’empreinte qui avait été la sienne en 2017 (6,36 %, 35 fois plus que Jacques Cheminade, n’en déplaise à ses détracteurs). Le camp progressiste doit désormais tout miser sur la visionnaire Sandrine Rousseau, bien que la désignation de la candidate naturelle d’EELV soit entachée par la présence de trois mâles blancs autorisés à concourir, ce qui dénote une conception curieuse, sinon archaïque, de la politique.
Un grand ministère de la rééducation nationale
Quoi qu’il en soit, comme dirait Martin, « I have a dream » et il m’a semblé urgent de le partager. Puisse Sandrine, dont on sent parfois, hélas !, la tentation du recentrage, s’emparer de quelques-unes des propositions que je soumets avec humilité au camp du Grand Bien. Finissons-en avec le progressisme mou du genou, équarrissons une bonne fois pour toutes la blanchitude genrée. En route, dans la joie, vers le total-progressisme (Ein, zwei).
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