Selon le rapport Sauvé, fruit de deux ans et demi d’enquête sur l’ampleur de la pédocriminalité entre les années 1950 et aujourd’hui, 216 000 victimes d’actes pédocriminels au sein de l’Église catholique française ont été recensées. Parmi elles, un nombre non précisé — les témoignages sont difficiles à produire — de religieuses. « Elles sont doublement exposées aux violences, à la fois comme femmes et, d’une certaine manière, comme des enfants car de par leur statut, elles sont infantilisées par les règles auxquelles elles doivent se plier dans leur communauté », affirme Julie Ancian, sociologue à l’INSERM qui a mené ces travaux. « Comme pour les mineurs agressés, il ne s’agit pas que de quelques cas de « brebis galeuses », mais de quelque chose de systémique ».
Rien de bien nouveau sous le soleil. Par exemple…
« Eradice ne disait mot. Le Père parcourait, avec des yeux pleins de feu, les parties qui lui servaient de perspective ; et comme il avait ses regards fixés sur elle, j’entr’ouïs qu’il disait à voix basse, d’un ton d’admiration : « Ah, la belle gorge ! Quels tétons charmants ! » Puis il se baissait, se relevait par intervalles, en marmottant quelques versets : rien n’échappait à sa lubricité. Après quelques minutes, il demanda à sa pénitente si son âme était entrée en contemplation ? « Oui, mon très révérend Père, dit-elle, je sens que mon esprit se détache de la chair, et je vous supplie de commencer le saint œuvre. » « Cela suffit, reprit le Père, votre esprit va être content. », Il récita encore quelques prières, et la cérémonie commença par trois coups de verge, qu’il lui appliqua assez légèrement sur le derrière. Ces trois coups furent suivis d’un verset qu’il récita, et successivement de trois autres
