Migration Watch UK, l’équivalent de notre Observatoire de l’immigration et de la démographie, existe depuis 2001 outre-Manche. Avant sa création, les élus qui abordaient la question de l’immigration incontrôlée étaient promis à la dégradation sociale. Aujourd’hui, ses travaux orientent la politique migratoire du pays.
Il y a deux façons de saborder tout débat public rationnel sur l’immigration.
La première consiste à taxer de raciste quiconque oserait soulever la question. La deuxième à entretenir la confusion – mieux, le silence – autour des chiffres. La solution ? Attirer l’attention du public sur les statistiques officielles, en mettant en valeur les grandes tendances. C’est ainsi qu’en France, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a exploité les chiffres et les cartes de France Stratégie, fondées sur les données de l’Insee, faisant éclater au grand jour la vérité sur la transformation profonde en cours de la population française. L’Observatoire a son équivalent outre-Manche, Migration Watch UK, un think tank ayant le même but : tirer la sonnette d’alarme au sujet d’un changement radical de la démographie britannique qu’aucun parlement n’a voté et qu’aucun électorat n’a approuvé. La différence, c’est que Migration Watch UK existe depuis vingt ans et a été fondé par des personnalités appartenant à l’establishment du haut fonctionnariat et de l’université. Au cours de son existence, il a réussi à exercer une influence appréciable sur la politique gouvernementale.
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Celui par qui le scandale arrive
Si la création de Migration Watch UK en 2001 semblait nécessaire, c’est parce que depuis trente ans l’immigration était un sujet tabou pour les politiciens britanniques, contents
