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Quand l’Allemagne me fait envie

L’édito politique de Jérôme Leroy


Quand l’Allemagne me fait envie
Le SPD de Olaf Scholz (photo) est arrivé en tête avec 25,7 % des suffrages aux élections législatives hier, talonné par la CDU-CSU (24,1 %) © Lisa Leutner/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22609270_000234

Le résultat des élections allemandes, dont les thèmes centraux ont été le social et l’écologique, témoigne d’un pays apaisé, loin de nos convulsions identitaires.


Longtemps, disons sur une période qui va des années 70 aux années 2010, les économistes austéritaires et leurs (très) nombreux relais médiatiques nous citaient l’Allemagne en exemple. C’était agaçant, voire légèrement désespérant. Ce qui se faisait Outre-Rhin était toujours mieux que ce qui se faisait en France. On nous expliquait à quel point l’Allemagne était mûre et sérieuse alors que nous n’étions que des enfants agités et dépensiers. Leurs choix industriels étaient meilleurs que les nôtres, ils avaient la culture du compromis dans le domaine politique mais aussi dans le domaine social où les syndicats cogéraient avec les grands patrons. On appelait ça le capitalisme rhénan et plus tard l’ordolibéralisme. Dans les deux cas, il s’agissait de réguler


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