Un exil français de Georges Bensoussan sort en librairie demain
Le moment de sortie du livre de Georges Bensoussan, Un exil français, ne pouvait être plus opportun: procès des tueurs islamistes de novembre 2015, 20e anniversaire du 11 septembre 2001, victoire des talibans en Afghanistan. Incontestablement l’islam et ses variants sont à la une de l’actualité.
Une accusation infamante
Le récit que Georges Bensoussan fait de son affaire judiciaire dresse le bilan des démissions, abandons, couardises, aveuglements et complicités ayant conduit à sa mise en accusation. Ce bilan, impitoyable, pour notre temps – et on l’imagine bien, ô combien douloureux pour celui qui en fut la victime – raconte les quatre années durant lesquelles il eut à répondre devant la justice de l’accusation infamante de racisme. Assis sur les mêmes bancs que Dieudonné ou Soral, le rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, le coordinateur du livre Territoires perdus de la République puis auteur de Une France soumise et de Juifs en pays arabes, la question interdite devait être démasqué pour ce qu’il était vraiment : un raciste antiarabe, acharné à détruire l’amitié chaleureuse et bienveillante existant depuis des siècles entre peuples arabes et Juifs. Quelle merveilleuse aubaine pour les salafistes antiracistes que de pouvoir prendre la main dans le sac de ses turpitudes, ce sioniste masqué !
Cette stratégie, inaugurée à Durban en 2001, permettant de clamer sa haine d’Israël et accessoirement des Juifs, au nom de l’antiracisme, fut donc jouée
