Le président de la République était hier à Roubaix pour clôturer les tables rondes du Beauvau de la Sécurité. Il a eu beau taper du poing sur son pupitre et faire des promesses pour l’avenir, c’est beaucoup trop peu et beaucoup trop tard pour être efficace contre la « violence », qui, de son propre aveu, « s’est emparée de notre société » ces dernières années.
Semblable à Perrette qui, n’ayant qu’un pot de lait, bien posé sur un coussinet sur sa tête, se promettait à elle-même œufs, couvée, poulets, cochon, vache et veau, Emmanuel Macron a conclu le Beauvau de la Sécurité par un discours dans lequel il se promettait et surtout promettait à ses auditeurs réformes, réorganisations, volontarisme, effectifs et moyens – mais pour plus tard.
