Le cinéma accorde une place démesurée aux thèses néoféministes. Après la Palme d’Or de l’esbroufe remise à Cannes au film raté « Titane », le film « L’Événement » vient de remporter le Lion d’or à la Mostra de Venise.
Il y a quelques semaines la Palme d’Or du festival de Cannes a été attribuée au film de Julia Ducournau, “Titane”. Rien que de très normal en ces temps où la dénonciation de la « masculinité toxique » et la lutte contre « le patriarcat hétéronormatif » sont devenus les sujets de prédilection de ganaches artistiques et engagées n’ayant aucune once d’imagination créative, aucune autre idée que celles distillées par les évangiles progressistes.
Secouer les murs de la normativité
La réalisatrice, viscéralement wokée, dit souhaiter secouer « les murs de la normativité ». Le Monde s’enflamme : « Julia Ducourneau signe un film de genre et transgenre, à l’image claire-obscure comme les flammes. » La Voix du Nord s’époumone : « Les tabous ne résistent pas longtemps à la force de Titane. » Heureusement, tout le monde n’est pas dupe. Dans Marianne, Olivier de Bruyn décrit la supercherie : cette « Palme d’or de l’esbroufe » est « un prix qui honore une fiction évoquant […] dans la plus grande confusion des thématiques contemporaines : clouage au pilori de la masculinité toxique, éloge d’un féminisme hardcore, apologie des mutations transgenres… ». Philippe Bilger, dans ces colonnes, a trouvé ce film « hilarant et grotesque
