La gauche n’est pas complètement morte. Il ne lui manque plus que des électeurs, et Hidalgo pourrait bien les retrouver, selon Jérôme Leroy.
On a parlé de la gauche ce week-end. Je signale le fait, parce qu’entre une éventuelle candidature Zemmour (dont le temps de parole vient enfin d’être décompté par le CSA), la rentrée en force du président Macron et les démêlés de LR, on a parfois l’impression que la gauche n’existe plus. Mais elle existe, le problème c’est qu’elle est comme dans Le cocu nombreux, la nouvelle de Marcel Aymé, elle habite plusieurs corps à la fois.
Ces corps candidats sont effectivement multiples : PS avec Hidalgo, Écolos avec on va bien voir qui, Insoumis avec Mélenchon, PCF avec Roussel, Montebourg avec Montebourg, sans compter deux probables trotskistes, -une curiosité française-, le sympathique Poutou, seul ouvrier de la bande, avec un NPA intersectionnalisé, et Nathalie Arthaud avec un discours vintage mais toujours efficace sur la lutte des classes pour LO.
Fête de l’Huma
Il fut question à gauche, ce week-end, de la Fête de l’Huma où Fabien Roussel a acté une candidature des « Jours heureux » dans son traditionnel discours clos par la Marseillaise et par l’Internationale. Spécificité de la candidature communiste : elle renoue avec des fondamentaux de gauche, c’est-à-dire une critique radicale du capitalisme qui non seulement
