Accueil Culture « La Femme infidèle »: et Chabrol devint un classique

« La Femme infidèle »: et Chabrol devint un classique

Christophe Despaux nous propose une série de six films à revoir pour l’été (2/6)


« La Femme infidèle »: et Chabrol devint un classique
Extrait du film "La Femme infidèle" de Claude Chabrol (1969) © NANA PRODUCTIONS/SIPA Numéro de reportage : 00388821_000001

Avec la Femme infidèle, Chabrol filme une famille-témoin, comme il y a des appartements-témoin à l’époque de Pompidou.


L’une des particularités les plus saillantes du cinéma de Claude Chabrol, Chacha pour les intimes, est qu’il refuse le superlatif, ce qu’on voit très bien avec un tel surnom. Son sens de la blague est tel que, même dans ses réussites absolues, il ménage des plages de ridicule ou de grotesque (à l’exception du Boucher, une perfection de bout en bout). Prenons cette épure autour d’un adultère qu’est La Femme infidèle.

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Le grotesque, comme souvent, vient des personnages secondaires. Ici, la jeune secrétaire de l’assureur installé, Charles Desvallées (Michel Bouquet), souvent filmée en pied dans l’encadrement de la porte menant au bureau de son supérieur, et qui, dans chacune de ses apparitions, joue à l’évaporée et minaude comme une enfant montée en graine


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