Les Blancs n’auront-ils bientôt le choix qu’entre se soumettre à la volonté des « racisés » ou se faire massacrer ?
C’est en tout cas ce qu’annonce de plus en plus ouvertement l’« antiracisme progressiste décolonial », autrement dit « woke », qui en réalité n’a rien d’antiraciste, puisqu’il hait indifféremment tous les Blancs en raison de leur seule appartenance ethnique, rien de progressiste, puisqu’il n’est qu’un tribalisme primitif mâtiné de suprémacisme racial, et rien de décolonial, puisqu’il veut la colonisation et l’exploitation de l’Occident par les « racisés ».
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Qu’on en juge. Il y a peu, un compte Twitter se présentant comme partisan de l’intersectionnalité et de la convergence des luttes, sans oublier le « féminisme queer », diffusait un questionnaire visant à évaluer votre participation (consciente ou non) à la « suprématie blanche ». Les résultats sont éclairants.
Au mieux : « Vous êtes sur la bonne voie pour devenir un.e allié.e des personnes racisé.e.s, mais il reste tant de travail à accomplir pour leur rendre justice. » Suit une publicité pour « approfondir » avec, comme par hasard, l’association Lallab bien connue pour sa grande complaisance envers l’islamisme.
Et au pire : « Vs êtes dans le confort de l’ignorance d’être blanc.he. Il va falloir vous rééduquer de A à Z. Vous finirez par comprendre que la vie des Noir.e.s compte, car ns vs l’affirmerons haut et fort jusqu’à ce que vs changiez ou disparaissiez. »
Car selon cette mouvance, bien sûr, vous ne pouvez pas ne rien avoir à vous reprocher. Au mieux, vous n’en faites pas assez mais êtes seulement « sur la bonne voie ». Au pire, vous n’avez même pas conscience d’être Blanc, et dans ce cas il est inenvisageable que vous considériez que « la vie des Noir.e.s compte » (car, sans doute, considérer que la vie d’une personne humaine compte quelle que soit sa couleur de peau ne… compte pas si vous n’exaltez pas les vies Noires au-dessus de toutes les autres), et vous devez « vous rééduquer de A à Z » ou disparaître (sic).
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D’aucuns ont affirmé que ce compte était parodique. Certes, il est parfois caricatural dans sa diffusion de la propagande « antiraciste » et son utilisation de ses codes, y compris l’écriture « inclusive » et la minuscule à « blanc » contrastant avec la majuscule à « Noir ». Mais rien de ce qu’il écrit ou relaye ne sort de ce que la doxa qu’il prétend soutenir affirme au premier degré.
Ainsi, le « test » délirant évoqué plus haut est-il l’œuvre très sérieuse de Reshmi Dutt-Ballerstadt, qui ne dédaigne pas l’humour mais ne fait pas mystère de son positionnement idéologique. Ainsi, aussi, de cette « éducatrice » américaine qui affirme sans rire que l’endoctrinement « antiraciste » permanent est « le seul moyen pour que les enfants Blancs restent suffisamment humains ». La remise en cause de l’humanité d’enfants en raison de leur « race » vous rappelle quelque chose ? De même avec ces Blancs qui s’agenouillent devant les Noirs pour Black Lives Matter : une « race » inférieure sommée de s’autoflageller pour un prétendu crime collectif inexpiable et de s’agenouiller devant une « race » supérieure vous évoque des souvenirs ?
La même « éducatrice », à la question : « Les Européens ont-ils un jour fait quelque chose de bien ? » répond « Pour l’essentiel, non. Et les enfants doivent assumer la responsabilité des actions de leurs ancêtres. » Il faut croire qu’à ses yeux l’abolition de l’esclavage n’est pas quelque chose de bien, non plus que la découverte de l’emploi de l’électricité ou la vaccination. On pourrait multiplier les exemples du même acabit, y compris en France avec la mémorable sortie de Maboula Soumahoro affirmant que « un homme Blanc ne peut pas avoir raison contre une femme Noire », ce dont il faut conclure qu’elle croit la Terre plate puisqu’à une époque bon nombre de femmes Noires le croyaient, alors qu’Ératosthène était Blanc.
Notons au passage que cette référence aux « ancêtres » prouve bien l’hypocrisie de ceux qui, ici, se défendent des accusations de racisme en disant que les « Blancs » sur lesquels ils vomissent à longueur de temps ne sont pas vraiment les « Blancs », puisqu’il s’agirait de « race sociale » et non de « race biologique ». Le fait même d’avoir choisi une terminologie raciale et raciste pour décrire cette soi-disant réalité sociale montre bien l’authentique racisme sous-jacent, mais il n’est jamais inutile de le confirmer.
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À ce titre, l’une des illustrations du « test » de Reshmi Dutt-Ballerstadt est particulièrement intéressante : « Le privilège blanc, c’est quand votre histoire fait partie du cursus principal alors que la mienne n’est enseignée qu’en option ». Comme il ne s’agit évidemment pas de l’histoire d’une « race sociale », ni d’un pays puisque les étudiants d’une même université se trouvent par définition dans le même pays, alors il ne peut s’agir que de l’histoire d’une lignée : on en revient à la définition raciste de l’identité par le « sang » plutôt que par la culture ou par la citoyenneté.
Nous, Européens, sommes les héritiers d’Isocrate, d’Alexandre, des Césars et de la Chrétienté, et nous ne regardons pas à la couleur de peau mais acceptons comme faisant partie des nôtres quiconque fait sienne notre histoire et adopte notre art de vivre. Les « wokes » sont libres de refuser ce pacte civilisationnel, mais alors leur place n’est pas avec nous, ni sur notre continent : qu’ils partent vivre là où le tribalisme est la norme – et si l’Amérique bien-pensante continue à valider leur approche, mâtinée de puritanisme et de culte de l’argent, son effondrement ne sera pas une grande perte pour le reste du monde.
Le tweet de « Caitlyn Pernelle » est-il représentatif de tout le mouvement « antiraciste » ou seulement de la partie la plus « avancée » de ses militants ? Qu’importe, il doit nous alerter. Car malgré ses outrances évidentes, malgré ses délires manifestement pathologiques, il relève d’une rhétorique parfaitement identique à celles d’autres idéologies, tout aussi outranciaires et tout aussi délirantes, mais qui ont connu des succès sanglants.
Helen Pluckrose et James Lindsay l’ont démontré par une expérience simple : recopiant des passages entiers de Mein Kampf en changeant simplement le mot « Juifs » par « Blancs », ils ont écrit des textes évidemment immondes, mais qui ont été très bien accueillis dans la communauté « woke ».
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Et la similitude, à mon sens, est encore plus frappante avec la haine communiste des « bourgeois » et tout particulièrement la rhétorique d’un Georg Lukács dont on connaît, et ce n’est pas un hasard, la complaisance envers les crimes de masse du communisme. Remplacez « bourgeois » par « Blancs » et « prolétaires » par « racisés » dans les écrits de Lukács, et vous obtiendrez du « wokisme » chimiquement pur.
Nous savons ce que l’idéologie de Mein Kampf a fait aux Juifs. Nous savons ce que le communisme a fait à ceux qu’il appelait « bourgeois ». Ne prétendons pas ignorer ce que le soi-disant « antiracisme progressiste décolonial » a l’intention de faire aux Blancs. Et n’attendons pas qu’il soit trop tard pour combattre cette idéologie partout où elle se présente.
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