Dans la catégorie « fable inanimée », le nouveau film de Céline Sciamma est nommé produit de l’année.
Avec le temps, la P.M.E. Céline Sciamma se retrouve à la tête d’une large gamme de sous-produits intersectionnels, ses films. Mais le dernier d’entre eux interroge sur sa destination : quelle discrimination est combattue dans « Petite Maman » ? Pas la lesbophobie, pas l’enfance traumatisée, pas les jeunes racisées se délivrant de leurs chaînes. De quoi rester perplexe avant de s’atteler au problème…
Il ne faut jamais oublier que Sciamma a fait du marketing. Plus encore qu’une cinéaste, c’est une entrepreneure qui cherche le pouvoir. Sa sexualité épaule son ambition qui se traduit notamment par le soutien de causes à la mode, à la façon d’un Édouard Louis. Au fond, ses films vides et superficiels lui permettent d’exister, d’occuper le terrain.
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Le woke/wawa
Depuis l’inaugural « Naissance des pieuvres » – parfaitement atroce mais au moins d’un pathos assumé – on sent un délestage émotionnel vers plus d’accessibilité dans son cinéma. Cet embourgeoisement s’est fait par le vide et surtout par les études de marché. Entre son premier film et « Tomboy », Sciamma a réfléchi à son public : des progressistes wokes – que nous appellerons
