Film de La Patellière avec Gabin à la manœuvre et Audiard aux dialogues, Rue des Prairies est la chronique d’un monde disparu où un homme seul élève une famille dans un Paris populaire, loin des cartes postales.
« La nostalgie camarade », notre époque se shoote à la nostalgie. Les boomers ne veulent pas quitter le XXᵉ siècle et surtout les Trente Glorieuses. Quoi de plus normal, me direz-vous, il nous faut bien supporter nos temps déraisonnables. Il y a sur Facebook, un groupe dédié aux Trente Glorieuses, justement. Chacun y va de sa photo souvenir : le mariage des parents en 1953, la photo de classe des années 70 avec le fameux sous pull en acrylique orange, l’embouteillage de départ en vacances sur la Nationale 7, où l’on sent les internautes émus jusqu’aux larmes en évoquant le pique nique au bord de la route avec la glacière. Moi même en l’écrivant, j’ai la larme à l’œil.
Rendez-vous Rue des Prairies
Comme souvent, rendez-vous sur Arte pour un
