Si elle n’avait pas été aussi exigeante vis-à-vis d’elle-même, Louise Brooks nous aurait laissé, comme Goethe, un volume sur l’histoire de sa vie. Elle l’aurait intitulé: Mémoires d’une petite conne et nous nous serions régalé en le lisant, tout comme nous jubilions en savourant l’autobiographie de George Sanders, Mémoires d’une fripouille. Mais Louise Brooks n’était pas comme tout le monde : elle écrivit quatre cents pages qui finirent dans l’incinérateur. Elle intitula ce premier manuscrit : « Incinérateur 1 ». D’autres suivirent qui
