Accueil Culture « À l’abordage » de Guillaume Brac: l’été en pente molle

« À l’abordage » de Guillaume Brac: l’été en pente molle

Actuellement sur arte


« À l’abordage » ressemble à un Rohmer woke assez pénible présentant un trio de célibataires. Actuellement sur arte.


Un point d’entrée contemporain du dernier film de Guillaume Brac est l’examen des privilèges, ce concept woke qui va déterminer le traitement des personnages principaux. Trois jeunes hommes partent A l’abordage du désir et des vacances, réunis à la faveur d’un blablacar. Ils échouent dans une Drôme estivale où Alma, magique flirt d’un soir, n’attend pas son amoureux déjà transi. Mais détaillons le trio :

– Félix (Eric Nantchouang) est souriant et entreprenant, avec une musculature conséquente mais  il est célibataire, noir et simple aide à domicile pour personnes âgées.
– Chérif (Salif Cissé) est réservé et empathique mais aussi célibataire, noir, magasinier et de corpulence XXL ; il ne se baigne jamais, arguant d’otites qui l’en empêcheraient (le spectateur avisé aura compris qu’il est mal dans son corps et ne veut pas l’exhiber.)
– Edouard (Edouard Sulpice) est un étudiant blanc et aisé mais lui aussi célibataire et pourvu d’une mère possessive qui l’appelle « Chaton », ce que les deux premiers découvrent à la faveur d’une conversation téléphonique sur haut-parleur d’où la naissance d’un peu glorieux surnom.

On voit que le point commun des trois


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent À qui le tour?
Article suivant Dieu, père et fils

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération