Biberonné à la corrida dès son plus jeune âge, Charles Pasquier entre à l’école taurine de Béziers à 9 ans, puis approfondit sa formation à Séville. Devenu Carlos Olsina, son nom de lumière, il est aujourd’hui, à 25 ans, l’un des jeunes espoirs de la tauromachie française.
Depuis Casas et les frères Montcouquiol, la voie est ouverte aux toreros français. Il n’y en a jamais eu autant qu’aujourd’hui, et certains sont de grandes figures comme Sébastien Castella et Juan Bautista (oui, les toreros français prennent des noms espagnols ! Serait-ce ce que l’on nomme « assimilation » ?). La France compte six écoles taurines destinées à les former dès leur jeune âge. L’un d’entre eux se nomme Charles Pasquier, nom de torero Carlos Olsina, 24 ans, natif de Béziers. Dès l’âge de 3 ans, ses parents l’emmènent aux arènes. Il est rapidement fasciné par ce qui se joue sur le sable. « Je voyais des super-héros en costume. Je voyais un homme faire des choses presque surhumaines et se faire applaudir par la foule. C’est cela qui m’attirait le plus, ce n’était pas le taureau car il m’impressionnait trop, il me faisait peur. » La bête l’effraie tellement qu’il est impensable pour lui de devenir
