Il l’annonce solennellement: il ne débattra jamais avec Éric Zemmour.
Surnommé Requiem dans certains milieux pour avoir jeté la dernière et très légère pelletée de bulletins de vote sur la tombe du PS, le conseiller régional Benoît Hamon se présente sur la liste de Julien Bayou pour les prochaines élections régionales. Il bénéficie d’un traitement de faveur sur la radio publique : quatre invitations sur France Info et France Inter en un peu plus d’un mois, un record. Les deux tiers de ses interventions sont apocalyptiques : « La France s’apprête à revêtir son costume sombre » qu’elle « a déjà revêtu dans le passé. » « Un costume de malheur », ajoutera-t-il en sortant sa patte de lapin et son fer à cheval sur France Info, le 16 avril. Le lendemain, sur France Inter, après avoir ciré les tresses de Greta Thunberg et les pompes des écologistes français qui, « au pire, ont le droit de préférer les vélos aux avions » (sic), Benoît Hamon dira s’être difficilement remis des déclarations du ministre de l’Éducation nationale à propos de l’Unef et lâchera ce qu’il croit être encore une bombe et qui n’est plus qu’un pétard mouillé : « Quand on entre dans ce jeu-là, on entre dans le jeu de… l’extrême-droite. »
Ce lundi 24 mai, il était l’invité du Grand Entretien sur France Inter. L’homme qui n’a pas hésité à déclarer que «
