Les mêmes nous diront que l’islamo-gauchisme n’existe pas…
Plusieurs mouvements d’extrême-gauche ont appelé à rejoindre les manifestations du samedi 15 mai organisées dans plusieurs villes françaises « en soutien à la Palestine ». Parmi ces syndicats, on retrouve la Fédération Syndicale Étudiante (FSE). Née en 2020 d’une scission au sein de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France), elle a élu à sa tête Hafsa Askar. Cette étudiante lilloise s’était distinguée sur Twitter par ses publications racistes et incitant à la violence contre un groupe en raison de sa couleur de peau. Elle écrira que l’on « devrait gazer tous les blancs cette sous race », « tout ce que j’ai à dire c’est les blancs arrêtez de vous reproduire », ou encore « non à la mixité avec les blancs ». Une poète !
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Elle s’était aussi moquée de l’émotion suscitée par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et avait écrit, alors que le feu en embrasait encore le toit, qu’elle se « fich[ait] de notre Dame de Paris » car elle se « fiche de l’histoire de France ». Selon elle, le fait que les gens pleurent « pour des bouts de bois » est un « délire de petits blancs ».
La FSE prend parti pour la Palestine
Depuis, il semblerait que la FSE se soit encore plus radicalisée dans ses positions. En effet, le 12 mai, le syndicat a publié une affiche troublante, accompagnée d’un message de soutien au « peuple palestinien dans sa lutte suite aux dernières offensives coloniales meurtrières menées par Israël ».
Dans le but d’inciter les abonnés à la page du réseau social Twitter à se joindre aux rassemblements organisés le week-end dernier, la FSE a jugé bon de reprendre le slogan de l’organisation terroriste du Hamas qui souhaite une « Palestine libre de la mer au Jourdain », autrement dit la disparition de l’État d’Israël !
La Licra réagit
La Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra) a réagi à ce slogan et a dénoncé une instrumentalisation et une importation du conflit israélo-palestinien avec « l’intention d’enflammer la République française ».
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Mais l’affiche de la FSE n’est pas condamnable uniquement pour le slogan qui y figure. Le logo qui trône au-dessus de la tête enveloppée d’un keffieh est celui du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une autre organisation sur la liste officielle des organisations terroristes d’Israël, des États-Unis, du Canada, de l’Australie, des pays de l’Union européenne, et du Japon.
Selon l’article R645-1 du code pénal, « est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe le fait, sauf pour les besoins d’un film, d’un spectacle ou d’une exposition comportant une évocation historique, de porter ou d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés par les membres d’une organisation déclarée criminelle ». Il n’est donc pas exclu que la préfecture de Paris saisisse la justice, comme ce fut le cas ce week-end à Lille où la préfecture des Hauts-de-France a saisi la procureure de la République de Lille à cause d’une banderole de la manifestation « pro-palestinienne » qui exhibait une croix gammée juste à côté d’un drapeau israélien.
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